Bien
sûr,
chacun va au fil du temps développer sa propre
méthode. Je vous propose la
mienne dans la rubrique bon à savoir. En prime quelques
astuces pour éviter les
pièges du commerce et réaliser des circuits
à peu de frais.
La majorité
des résistances que l’on retrouve dans les circuits sont des modèles à film
carbone. Elles sont tout simplement moins chères et leur tolérance est
suffisante dans la majorité des cas. On utilise plus rarement les résistances à
film métal. Ces dernières ont une tolérance dix fois moins élevée pour des
dimensions plus réduites. L’illustration montre deux résistances de 2,2kΩ. Une carbone de 1/2W et une métal de 600mW. Le
corps est généralement bleu ou vert (daltoniens s’abstenir).
Leur code
couleur n’est plus à 3 mais à 4 bagues. C’est pourquoi on les appelle aussi résistances
de précision. L’anneau de tolérance est situé à droite. On laisse de côté la
bague or ou argent. C’est l’anneau le plus large.
Commençons
par
l’imprimante. Certains prétendent qu’une
laser est indispensable. Personnellement,
je me sers d’une jet d’encre et ça
fonctionne très bien. Pour le transparent
j’utilise
un API ref : 10427. Il possède deux faces. La face
rugueuse est pour le
jet d’encre. Attention à
l’opacité, il faut appliquer le coté
encre sur la face
cuivrée de la plaque en tenant compte de l’effet
miroir. Ensuite on colle le
transparent sur la plaque à l’aide d’un
morceau de papier collant, façon
portefeuille. Pour pourrez ensuite l’enlever facilement dans
la chambre noire
et le repositionner pour l’insolation.
Une
insoleuse coûte environ 500 euros, ce qui n’est pas
rien pour un bricoleur
occasionnel. Les ampoules à forte puissance ont disparu de
la circulation. Les
ampoules d’ambiance à ultraviolets sont parfois
proposées comme alternative. Ne
tomber pas dans le piège. Elles émettent bien
au-delà des 380 nanomètres du
spectre requis pour l’isolation. J’ai fait le test
avec un billet de banque
sensé réagir et la réaction a
été…rien.
Voici mon insoleuse.
Eh
oui, un
banal sèche-ongles à 25 balles !
D'après mes essais, il faut avec des tubes de 9
watts un
temps d'insolation de 1 min 40 pour un circuit de la taille
d'une
carte de crédit.
Comme
révélateur j’utilise de
l’hydroxyde de sodium
dilué à 1%. C’est tout
bêtement
de la soude caustique. Le déboucheur pour évier
destop en
contient à 20%.
Faites le calcul vous-même pour la solution. Attention
toutefois,
ce produit
est mélangé à des substances
visqueuses
destinées à freiner son passage dans
les conduites. Bonjour l’odeur ! Pour faire simple et
plus commode , je prends la soude en cristaux. Une
cuillère à café pour 200ml d'eau du robinet.
Pour la gravure, j’ai opté pour le persulfate de sodium. C’est plus propre que le perchlorure de fer. Une solution à 25% est fortement accélérée en produisant des vagues à l’aide d’un sèche-cheveux. Quand la solution s’active, elle prend une couleur bleutée. Au départ il s’agit de cristaux blancs. Attention à ne pas confondre avec le produit cité plus haut. La solution semble plus active après une première utilisation et avec un circuit plus grand. Je n'explique pas pourquoi.
En tous cas, ne jouez pas au chimiste
et respectez
les proportions que je vous conseille. Sans quoi, il vous en
coûtera du temps et de l'argent. Je parle en connaissance de
cause.
Une
simple
gomme à daim pour le décapage avant soudure
Prenons un condensateur céramique marqué104. La
valeur est toujours indiquée en picofarads.
Les deux premiers chiffres ont une valeur significative, le
troisième est le facteur de multiplication.
104 = 10 0 000 = 100 000 picofarad = 100 nanofarad
on trouve souvent une lettre à la suite, elle indique la tolérance (voir tableau)
Pour les condensateurs plus anciens, on retrouve encore un code de couleur. Ici, il s'agit d'une question de bon sens. C'est le même que les résistances.Les leds
clignotantes sont déclinées dans toutes les versions de boitier. Le choix de
couleur est toutefois limité. Elles sont reconnaissables de l’extérieur par la
présence d’une tache noire sur l’anode. Pour rappel l’anode est la tige la plus
longue. Dans le cas où les deux fils serait de même longueur, la majorité des
fabricants proposent leurs diodes avec un plat coté cathode. Pour en venir au
cas le plus défavorable, un examen par transparence permet de définir la broche
masse. La cathode est toujours l’électrode la plus épaisse c’est elle qui émet
les électrons.
La tache
noire dont j’ai parlé est en fait un micro chip qui ne laisse passer le courant
que un fois par seconde (enfin presque) .
Ce sujet n’est pas du domaine de l’électronique mais de l’électricité
bâtiment. Toutefois la question est fréquemment posée. Comment faire un
va-et-vient pour un éclairage d’escalier avec une lampe et deux interrupteurs
bipolaires ?
Un dessin vaut mieux qu’un discours.
Le neutre en provenance du tableau est en
direct sur la lampe. La phase vient sur l’interrupteur maître, 1 arrivée, 2
sorties. Les sorties alimentent l’interrupteur esclave, 2 arrivées, 1 sortie
qui retourne sur la lampe.
La corde vibrante est
un type de capteur utilisé pour mesurer les variations absolues d'allongement.
Son principe est la variation de la fréquence de vibration fondamentale
(souvent dans le spectre
audible) d'une corde tendue, qui
dépend de la tension selon une loi déterminée. Un allongement ou un
raccourcissement se traduit par une altération de la tension de
la corde, et donc de la fréquence fondamentale. Ce type de capteur comporte un électro-aimant qui permet à la fois d’exciter l'oscillateur, et
de faire microphone pour la détermination de la fréquence.
La corde vibrante est le modèle physique
permettant de représenter les mouvements d'oscillation d'un fil tendu. On
supposera ici qu'il est tenu par ses deux extrémités, ce qui n'est pas toujours
le cas (dans les pendules ou les fils à plomb, par exemple,
l'extrémité du bas est libre).
Étant tenue par ses deux extrémités, les vibrations se
réfléchissent à chaque extrémité, il y a donc un phénomène d'onde
stationnaire.
Ce modèle permet de comprendre les sons émis
par les instruments à cordes, mais aussi les mouvements
qui peuvent agiter les structures mécaniques comme les câbles, caténaires et élingues.
Considérons une corde maintenue par ses deux extrémités.
Dans le mode de vibration le plus simple, dit « fondamental », elle
forme à chaque instant un arc, et la flèche de cet arc varie de manière
périodique (la courbure augmente, puis diminue, puis s'inverse, puis augmente
dans l'autre sens…).
On peut donc définir une fréquence f de
vibration, et l'on remarque que cette fréquence dépend de la masse
linéique de la corde (notée μ) ;
de la force avec laquelle on tend cette corde
(tension notée T) ; et de la longueur
de la corde (notée L).
Si l'on cherche l'influence de chaque paramètre,
qualitativement :
plus la corde est légère (μ est
faible), plus la fréquence est élevée (c'est la raison pour laquelle les cordes
aiguës d'un instrument sont plus fines) ;
plus la corde est tendue, plus la fréquence de
vibration est élevée (d'un point de vue acoustique, la note s'élève lorsqu'on
tend la corde) ;
plus la corde est longue, plus la fréquence est basse
(et donc pour un instrument plus le son est grave).
Comme
on
peut le voir le circuit reprend dans les grandes lignes celui
décrit plus haut.
Les canaux gauche et droit ont été
mêlés de façon à traiter le
signal en mono à
l’aide d’un seul ampli op. Il y a quelques
(petites) améliorations au niveau
des réseaux RC des potentiomètres.
La principale différence avec
son prédécesseur réside dans
l’alimentation. Ce modèle se contente
d’un bloc 9
volts là où son grand frère
réclamait une tension comprise entre 15 et 18
volts. Pour ce faire on a recours à un double de tension, un
modèle dit en
cascade. Un astable fournit le courant alternatif qui provoque un cycle
de
charge et de décharge des condensateurs. Ces pics une fois
redressés vont
fournir au reste du montage une tension double de la tension
d’entrée. Il y a
toutefois un bémol. Le courant de sortie est
limité à quelques dizaines de mA.
Nous vous attendez donc pas à écouter des heures
de musique avec une pile.
Le
montage
montré ci-dessus est une alimentation de secours qui tire sa
source d’une
connexion USB présente sur un pc de bureau ou sur la plupart
des appareils
multi média actuels. Un tel port fournit en standard une
tension de 5 volts et
un courant de 500 mA. Ce courant peut même monter
à 800mA dans le cas de l’USB
3. Je répète qu’il s’agit
d’une alim de secours parce que ce type de connecteur
est prévu à l’origine pour acheminer
des données et pomper du courant sur une
carte mère de façon continue n’est
très bon.
Pour obtenir une tension de 18
volts, nous aurons recours à un multiplicateur de tension de
type Latour, lequel
a besoin pour fonctionner d’une entrée en
alternatif. On y reviendra. Lors de l’alternance
positive, une première diode laisse passer le courant et le
condensateur qui
lui est associé se charge jusque presque 5 volts. Ensuite la
diode bloque mais
le condensateur garde sa charge. La seconde 4007 prend le relais et
aide son
copain à se charger à son tour. On retrouve donc 10 volts
théoriques aux bornes du circuit. C’est
le principe de Latour, du nom de son inventeur. Le même
dispositif en cascade
permet donc de quadrupler la valeur de départ.
La tension alternative nécessaire
au fonctionnement est fournie par un circuit à quatre portes
NAND rapides. N’importe
quel 74HC… peut faire l’affaire pour autant
qu’il soit de technologie TTL. A
cause des 5 volts de l’USB, vous comprenez ? Les
deux premières portes
sont montées en oscillateur 20kHz. La troisième
porte sert de tampon avec l’étage
multiplicateur. Les 20 volts théoriques de sortie sont
abaissés par la chute de
tension des diodes à environ 18,8 volts. Loi d’Ohm
oblige, le courant de départ
est abaissé à 180mA. De quoi faire pour une
application portable.
Il
est
illégal d’émettre sur les ondes
commerciales.
C’est pourquoi la portée de ce
micro est délibérément
bridée à
quelques mètres. Juste de quoi envoyer un bref
message.
Pourquoi
émettre en modulation d’amplitude ? Tout
simplement parce que trouver une
fréquence libre dans la bande FM est un véritable
parcours du combattant. Même
si cette dernière va bientôt disparaître
au profit du numérique. Nous n’en
sommes pas encore là.
Le
micro est un modèle electret tout
à fait courant. Il est polarisé sur le positif de
l’alimentation via une
résistance de limitation de 2,2kohms. Cette valeur peut
monter
à 3,9 sans
grande influence. C’est cette polarisation qui impose un
condensateur de
jonction avant d’attaquer le modulateur. La base du
transistor
est montée à un
potentiel d’environ 1/5 de l’alimentation de telle
sorte
qu’il se trouve juste
au seuil de la conduction. C’est donc le signal du micro qui
va
faire fluctuer
son courant de collecteur. Ce courant est injecté dans le
second
étage qui n’est
rien d’autre qu’un classique oscillateur Colpitts
avec ses
deux capacités et sa
self. Il s’agit ici d’un modèle
à
(très) large bande. Comme on peut voir sur
l’illustration
le nombre de spires est modifiable grâce au noyau en ferrite
à trous multiples.
Plusieurs essais seront sans doute nécessaires avant la mise
au
point finale.
Il faudra ensuite trouver une fréquence libre en ondes
moyennes
et ajuster le
condensateur variable jusqu’à
« accrochage ».
Admettons-le
cette approche est un peu ardue. Les gens plus pressés et
moins outillés
peuvent toujours opter pour une bobine fixe. Le réglage se
limite alors à la
seule valeur de la capacité variable. Prenons une self fixe
de 1,5mH, comme
celle-ci :
Avec
la
formule de Thomson simplifiée :
Les
valeurs
en pF et en µH nous autorisent un rapport de 1000, ce qui
donne 159 comme
numérateur. Il reste à calculer la
capacité équivalente des deux condensateurs
en série du circuit Colpits.
En
transposant
nos valeurs, on obtient 854 KHz. Nous sommes bien dans la bande moyenne.
La
bobine
mise à part, ce petit récepteur pourra se
construire à l’aide de composants de
récupération non usagés. Un petit
transistor alimenté par une pile AA suffit à
capter la plupart des émissions émises en
modulation d’amplitude. Ce procédé
est certes passé aux oubliettes, mais ce mini module pourra
servir de
complément au micro décrit
précédemment. On voit sur le schéma
que la capacité
du variable a été augmentée
artificiellement à l’aide du condensateur de
470pF.
Ceci rétrécit bien entendu la marge de
réglage considérablement. On peut aussi
le supprimer et remplacer le 30pF par un 500pF. C’est
seulement plus difficile
à trouver. Le point d’attaque du
démodulateur est un simple fil soudé à
environ
4/5 de l’enroulement de la bobine. Cette dernière
est composée de 18 spires de
cuivre de 1,5 mm sur un noyau en ferrite de 10mm.
Il
est
illégal d’émettre sur les ondes
commerciales.
C’est pourquoi la portée de ce
micro est délibérément
bridée à
quelques mètres. Juste de quoi envoyer un bref
message.
Quelles
sont les améliorations apportées au circuit précédent. Tâchons de les énumérer,
mais pas forcément dans l’ordre d’importance.
Nous avons une capacité de découplage entre la sortie
antenne et le circuit
d’accord. Elle est faible mais suffisante pour bloquer la
composante continue
présente sur la bobine. L’emploi pour l’étage
de sortie d’un BF199 n’est pas un
hasard. Ce transistor est mieux adapté aux fréquences
élevées que le 2N2222,
qui est d’ailleurs un champion dans d’autres applications.
La contre réaction
de l’étage modulation-amplification a été
améliorée grâce à l’ajout d’une
résistance de forte valeur.
Le micro
électret reste identique avec sa résistance interne de 2k. Il y a du changement
par contre du côté de la syntonisation. La varicap est un modèle à film
plastique. Sa valeur est de 2-30pF. C’est un modèle tripode, ce qui explique
sur la sérigraphie la présence d’une empreinte TO92 large.
Ce modèle a
trois pattes sert à la bonne mise en place du composant. Une simple mesure à
l’ohmmètre suffit pour constater que la résistance entre les deux broches rotor
est nulle.
Quel drôle
de titre ! C’est parce que ce mini circuit est inspiré du montage 1
poussoir 1 thyristor, déjà décrit et de l’alimentation par USB. Il pourra
servir d’alimentation provisoire en vue par exemple de charger un mobile sur un
ordinateur portable. Le choix d’un transistor de moyenne puissance n’est pas un
hasard. Une carte mère peut fournir un courant de 800mA. Ceci n’étant pas sa
fonction première, allez-y mollo quand même. Le relais est vraiment miniaturisé
de sorte que l’ensemble prend à peine la place d’une boîte d’alumettes.
Si l’ampli
BF décrit plus avant a bien rendu service, il faut bien se rendre à l’évidence
que le vénérable LM 1895 a été mis au placard. Les circuits de la famille TBA
reste eux d’actualité. Le 820M peut amplifier un signal audio jusqu’à 2 watts.
Je vous assure qu’il y a de quoi faire mal aux tympans. L’entrée ligne passe
par une résistance variable de 10 kohms qui joue le rôle de commande de volume.
Les composants externes sont standards et leur valeur n’est pas critique. La
version présentée ici met la charge à la masse. Vous pouvez aussi choisir de la
raccorder au potentiel. Dans ce cas, on raccorde la source sur l’entrée inverseuse
du TBA 820M.
La
conception d’un récepteur HF de petite taille est souvent bloquée par l’utilisation
de bobines et de condensateurs
variables. La confection des premières étant en
général la source d’échecs. Ces
deux composants indispensables dans tous les cas classiques peuvent
être
éliminés si on aborde une approche très
différente. On se sert ici d’un filtre
RC actif équipé d’un pont de Wien comportant un
potentiomètre et un transistor
haute-fréquence. Le potentiomètre servant ici à
déterminer la fréquence d’accord.
La deuxième résistance variable permet de régler
la sensibilité. La démodulation
se fait aux bornes d’une diode au germanium standard. La BF
résultante est
ensuite acheminée vers une cascade de transistor formant un
ampli audio
rustique mais suffisant pour attaquer un haut-parleur miniature. Un
petit plus, le récepteur se contente d'une antenne de 30 cm. Un
bout de fil suffit. Cette antenne se place coté piste et devra
être soudée au plus près de la base du transistor
PNP. Ce dernier étant le troisième et dernier
élément du filtre actif. Le seul condensateur
polarisé est un
modèle tantale, en raison de sa faible tolérance.
L'alimentation se contente de deux piles
type AA. Le montage se compose essentiellement de
composants discrets et consomme très peu.
C’est
clair, tout le monde ne peut pas s’offrir une alimentation de laboratoire.
Pourtant nombreux sont les moments où il serait bien utile de connaître le
comportement d’un circuit en fonction de la variation de sa tension d’alimentation.
Il y a moyen de se construire une petite alimentation réglable à peu de frais,
à l’exception de l’incontournable transformateur secteur.
Comme la valeur d’une charge
va faire varier le courant circulant dans le circuit, il faut tenir compte du
débit en plus de la tension. C’est le rôle du transistor moyenne puissance
monté en base commune. Il sert de source de courant constant. Le second
transistor associé à une zener assure lui la régulation. Le commutateur à trois
positions permet de définir trois plages de réglage, de 6 à 9 volts, de 10 à 15
et de 16 à 20 volts. La suite est l’affaire d’un simple pont diviseur. Notez
les fortes valeurs des condensateurs de lissage.
L’appellation
rustique n’est pas exagérée puisque ce montage n’est en fait qu’une extension
pour un multimètre. La première partie est construite autour d’un grand
classique, un 555 monté en astable fournissant une fréquence fixe. On calcule
cette dernière à l’aide de la formule :
Cette
formule n’est valable que pour le timer 555. R1 est prise dans la ligne
d’alimentation, elle fait 1 MΩ. R2 est la résistance ajustable de 500kΩ. Cx étant le
condensateur de référence. En prenant une valeur de 1nF et en jouant sur la
valeur médiane de R2, on sort une fréquence de 1kHz sur la broche 3 du timer.
Le circuit
suivant est lui aussi vieillissant mais toujours fabriqué, c’est le LM331.
C’est en principe un convertisseur tension fréquence mais monté ici en inverse.
Le but étant de transformer une fréquence en tension lisible sur un multimètre.
Tels qu’ils sont dimensionnés dans le schéma, la conversion doit faire 1v/kHz.
Ceci pour l’ajustable en position médiane, en tenant compte de la valeur du
condensateur de référence.
Les valeurs
dans la formule :
R1 = 100kΩ en parallèle
sur l’ajustable
R2 = 12kΩ en série sur l’ajustable
R3 = la résistance branchée sur la broche de seuil avec la capacité associée
A force de
garder les vieux composants parce qu’on ne sait jamais, les « foufs »
s’accumulent et on ne sait plus ce qui est encore réellement utilisable. Il est
toujours bon d’avoir un petit testeur sous la main pour ces cas-là. Voici dans
le même ordre d’idée que le capacimètre décrit juste avant, un testeur de
quartz. Le circuit est fort simple puisqu’il fonctionne par tout ou rien. Le
quartz à tester est associé à un premier transistor, formant un oscillateur
couplé à un diviseur de tension capacitif. Si le quartz est en état, le circuit
délivre une tension sinusoïdale qui redressée va polariser la base du second
transistor. Ce dernier va alors conduire et la led s’allume. Dans le cas
contraire, le composant est bon pour la poubelle. La plage de fonctionnement va
de 100kHz à 30 MHz.
L’usage
d’une télécommande à
l’intérieur d’un bâtiment est un sujet qui ne
perd pas de
son intérêt avec le temps. D’une pièce
à l’autre on peut oublier l’infrarouge
et le Bluetooth a vite montré ses limites. Le schéma qui
précède est aussi
simple que son principe de fonctionnement. Un signal de 36 kHz est
injecté sur
le secteur avec de l’autre coté un récepteur qui
actionne un relais. Pour
construire l’oscillateur, pas besoin d’un micro
contrôleur. Ce bon vieux dinosaure de 741 fait l’affaire.
Il est alimenté par la tension secteur redressée et limitée à 20 volts par deux
zener en série. Cette valeur est maintenue par le réseau capacitif parralèle.
Une fois la tension du secteur débranchée ce réseau se décharge afin de
garantir une sécurité.
Le
récepteur n’est pas beaucoup plus compliqué même s’il semble au premier abord.
Le secteur est filtré par un réseau RC oscillant à la fréquence de 36 kHz. Le
741 sert à la fois de filtre passe bande et d’ampli. Le signal sur la sortie
est redressé par une diode au germanium. Elle a été choisie en fonction de son
faible seuil. Cette tension attaque la base d’un premier transistor PNP servant
de tampon. Celui-ci sature à son tour son homologue NPN qui actionne un relais.
Ce dernier n’est pas représenté sur le circuit. Il sera à choisir en fonction
de la puissance désirée par l’utilisateur.
Pour
assurer l’isolation galvanique d’un montage sensible, on n’a rien trouvé de
mieux qu’un optocoupleur. Ce dispositif a toutefois un inconvénient, c’est la
lenteur de transmission des données principalement due à l’effet Miller du
phototransistor. Pour rappel il s’agit de la capacité parasite entre la base et
le collecteur d’un transistor bipolaire. L’astuce est d’éliminer cet effet en
maintenant le collecteur à un potentiel constant grâce à un deuxième NPN monté
en émetteur suiveur. Dans le cas courant d’une alimentation 12 volts, la base
de ce dernier est bloquée à 1,5 volts par l’entremise d’un pont diviseur. Le
condensateur sert à maintenir le niveau constant une fois chargé. Cette astuce
a tout de même un grave défaut. La tension plancher est justement fixée à cette
valeur, ce que les circuits TTL n’apprécient guère. L’usage devra donc être
réservé au circuit CMOS. La valeur de la résistance d’entrée est à calculer en
fonction de la tension appliquée à la diode émettrice, à l’aide d’une simple
loi d’Ohm.
Sonner un
circuit, dans le jargon consiste à le tester en haute fréquence pour vérifier
notamment qu’i n’y a pas de perte dues à la diaphonie dans la plupart des cas.
Ce petit générateur de test n’est en fait qu’un double oscillateur à quartz.
Ces derniers ont une double fonction. Déterminer la fréquence de travail et
filtrer les sorties de façon à ce qu’une d’elles ne vienne pas interférer sur l’autre.
les deux selfs en sortie sont là pour donner un coup de pouce. Elles sont
formée de douze spires autour d’un noyau en ferrite de 1 cm en « groin »,
la prise intermédiaire se fit à la sixième spire. L’ajustable qui se trouve
ponté sur les selfs propres aux oscillateurs sert à maintenir la balance entre
les sorties.
Une serrure à infrarouge n’a en soi rien de très compliqué pour un voleur. Un simple briquet suffit à l’ouvrir. Celle-ci réagit à un code particulier véhiculé par une porteuse de 35,5 kHz. Allumer un briquet 3500 fois par seconde n’est pas à la portée du premier cambrioleur venu, vous en conviendrez. La porteuse infrarouge est fournie par deux diodes LD271 en série et la modulation de fait par interruption du signal. Nous avons pour ça recours à ce bon vieux 555 monté en astable. Le condensateur monté en parallèle sur l’alim sert à éliminer l’influence de la lumière ambiante. Du coté de la démodulation c’est un LM567 qui nous offre la solution miracle. Sa fréquence est stabilisée et comparée à celle du signal entrant par un détecteur de quadrature. Son principe est similaire à celui d’un démodulateur radio. Dans le premier cas on produit un signal basse fréquence d’amplitude égale à la différence entre un signal reçu et celui de l’oscillateur local. Ici la différence n’est pas un signal audio mais un tout ou rien. Quand le bon signal est capté sur l’entrée la sortie 8 du 567 conduit et actionne un relais.
Voyons le
comportement de ce doubleur. En haute fréquence c’est très simple. Les deux
transistors de sortie forment un redresseur qui par superposition double la
fréquence. En basse fréquence, il en va autrement. Le transistor d’entrée de par
sa polarisation bloque la fréquence fondamentale et la dérive vers l’étage
suivant. Les signaux de la fondamentale sont ainsi ignorés et il ne reste plus
que les harmoniques qui sont superposées.
Cette
approche a cependant un grave inconvénient. La puissance de sortie n’est plus
que le quart de celle de la fréquence fondamentale. Le rôle du premier
potentiomètre est d’éliminer complètement cette dernière. Le rôle du second est
d’obtenir une sinusoïde aussi nette que possible.
Si vous
êtes un distrait, ce circuit est fait pour vous. Oublier un fer à souder peut
avoir des conséquences. Sans entrer dans un scénario catastrophe, pensez au
prix d’un corps de chauffe.
Prenez un compteur qui accepte
les sorties logiques comme le 4060 utilisé ici. Il est piloté par un circuit RC
dont la période est de 2,2xRC. La broche
2 devient haute près 32 minutes. A ce moment la première porte NAND est
actionnée et une led se met à clignoter en même temps qu’un buzzer en sortie de
la seconde porte retentit. A partir de ce moment un deuxième compte à rebours
est enclenché. Il reste environ une demi-heure à l’utilisateur pour appuyer sur
le poussoir et remettre le circuit à zéro.
Le titre
est sans doute mal choisi. Je rassure donc tout de suite. Ce montage ne
fonctionne pas au butane mais à l’électricité comme les autres.
Tout ce
vous voyez sur ce montage est on ne peut plus classique. On trouve en aval du
capteur un comparateur suivi d’une série d’interrupteurs en cascade fourni par
les portes NAND d’un banal 4093. Ces deux composants peuvent être aisément
remplacé par d’autres plus modernes. Il faut toutefois que les portes logiques
soient des triggers de Smith. Les variations du capteurs sont analogiques et
assez lentes.
Une première porte inverse le
signal de sortie du comparateur et l’envoie sur une connexion dont l’usage
reste au choix de l’utilisateur. Les autres servent de commande à un buzzer d’alerte.
Malgré les progrès en la matière, un chauffe-eau ou une chaudière utilisent un combustible fossile. Il y a donc des résidus de gaz de combustion dans l’atmosphère et ils peuvent être très toxiques.
Une fois le filament du capteur chauffé celui-ci devient sensible aux variations de l’air ambiant.
Le capteur se comporte aussi de différentes façons en fonction de la température ambiante. Ceci explique la présence d’une CTN dans la ligne d’alimentation. Elle est là pour compenser cette différence. Le réglage du comparateur devra donc se faire en plusieurs essais. L’exposition du capteur au gaz de briquet permet de définir à quel seuil la valeur de la résistance interne réagit. On pourra ainsi régler l’entrée inverseuse à un niveau légèrement supérieur.
Il convient pour ce détecteur de trouver
une alimentation fixe. Le chauffage du filament consomme à lui
seul 850 mA.
Comme son
nom l’indique, ce petit circuit ne pourra pas servir à la mesure d’une distance
mais seulement pour indiquer la proximité d’un obstacle. La distance peut être
ajustée entre 50cm et 1,50 mètre.
Un oscillateur astable fournit un signal carré d’une fréquence approximative de
40 kHz. Celle-ci est affinée à l’aide de la résistance ajustable montée sur la
broche 7. Les portes NAND sur la sortie fournissent quant à elles un signal
d’amplitude égale mais en opposition de phase. L’addition des deux crêtes donne
donc une amplitude de 24 volts en sortie.
L’écho capté par le récepteur
est dirigé vers la première partie d’un ampli via un pont diviseur pour être
amplifié en courant. Ce niveau qui correspond à la sensibilité du circuit est
ajustable par la résistance de contre réaction. Ce signal est ensuite redressé
par une diode et un circuit RC. Il varie en amplitude en fonction de l’écho
capté. Le seuil de déclenchement est fixé par l’ajustable de la broche 6. Ce
seuil franchi, le comparateur passe à l’état haut et le transistor commande un
signal lumineux.
Ici aussi
on utilise deux portes d’un 4011 montées en inverseur. Quand la sortie du
comparateur passe à l’état haut, un signal bas est envoyé sur la base du
transistor pour le débloquer. Il passe ensuite à nouveau à l’état haut de façon
à pouvoir utiliser une autre signalétique, comme un buzzer.
Pour des
raisons de facilité, les portes représentées sur le shéma ne correspondent pas
forcément à celles du circuit. Comme on peut voir sur la vignette du 4011, le
choix d’une porte importe peu. Pour autant que les entrées/sorties sont
respectées.
La plupart
du temps, les équipementiers automobiles fournissent une alarme couplée au
verrouillage central. En cas d’oubli le contenu de l’habitacle n’est donc plus
protégé. Même en ne laissant aucun objet de valeur à l’intérieur, personne ne
va démonter son autoradio, excepté un malveillant. La mini alarme que voici est
autonome et va avertir un passant de la visite dans votre véhicule d’un non
invité.
Le principe
est basé sur la rupture d’un point de contact, symbolisé sur le schéma par un signe
de terre. Nous continuerons à l’appeler point M.
Ce point est une masse fictive obtenue à l’intersection
d’un pont diviseur. Ce n’est pas la carrosserie reliée au pôle négatif de la
batterie.
Le
potentiel du point M détermine la polarité
de la base du transistor de commande. En mode normal, il est
bloqué. Dès la
rupture de ce point, le transistor devient passant et enclenche la mise
en
route du premier temporisateur du double timer 556.Le circuit RC
(condensateur de 1µF) et la diode associée montés
sur la base servent au découplage et à la protection du
transistor. Cette temporisation dure
environ 30 secondes. Passé ce délai, la sortie du premier
temporisateur active
la seconde moitié du 556 montée en oscillateur. Elle
active un relais et donc
concert de klaxon.
Il va de soi que le fil qui relie le point M à l’alarme soit monté de telle
façon que le voleur soit obligé de l’enlever avant de sortir l’autoradio de son
logement.
Communément
les interrupteurs sensitifs fonctionnent par tout ou rien. L’application peut
toutefois servir de commande à action retardée comme dans les télécommandes de
télévision pour le réglage du son. Un gradateur de lumière peut aussi se régler
de cette façon. Le montage est basé sur deux amplis opérationnels CA3130. C’est
un circuit léger, peu coûteux et qui bien que datant un peu est encore
commercialisé. Le deuxième en aval du montage est un amplificateur de courant
et nous n’allons pas nous y attarder. Le premier est monté en intégrateur. Une
pression du doigt sur le premier contact va amorcer la charge du condensateur
sur les broches 2 et 6 via la résistance de la peau. Plus cette charge augmente
et plus la tension de sortie va tendre vers le zéro. A l’inverse, une pression
continue sur le poussoir 2 va provoquer la décharge du même condensateur et le
circuit intégré va travailler en saturation. Les condensateurs de 47nF sur les
broches 1 et 8 des intégrés sont nécéssaires pour empêcher une auto-oscillation.
Ce n’est
pas un secret, les composants électroniques craignent le froid. Le triac qui
n’est pourtant pas un des plus sensibles a une réaction fort frileuse en cas de
température négative. Il cesse tout simplement de fonctionner. Ceci s’explique
par le fait que le courant d’amorçage devient supérieur au courant de gâchette
normal. La plupart des circuit à triac reçoivent ce courant par l’intermédiaire
d’un optocoupleur qui ne peut évidemment pas fournir le courant suffisant. Le
transistor sert donc ici d’amplificateur de courant. Quand il conduit le
condensateur C1 (47µF) se décharge à travers la gâchette et donne un coup de
fouet au démarrage. Comme le montage est sur la tension secteur ce condensateur
sert aussi au filtrege de l’alimentation. La petite diode 4148 sert au
redressement et la zener limite la tension admissible par le triac. La
résistance et son condensateur en parallèle sur le triac servent à la
protection contre le « retour de flamme » d’une charge inductive.
Lorsque
l’on teste un montage sur une plaque d’essai, il est fréquent de chercher la
bonne combinaison de composants. Le remplacement systématique d’un élément par
un autre va vite s’avérer ruineux. Si les composants simples tels que les
résistances permettent de jongler avec les valeurs en acceptant le
« grosso modo », il en va hélas autrement quand on aborde la
stabilisation. On a rarement sous la main LA zener qu’il faut. Ce montage de
zener variable offre une alternative peu coûteuse pour effectuer des tests. Il a
des inconvénients, sa résistance interne est élevée et il n’offre pas plus de
500mW de puissance. Ce qui peut séduire c’est sa grande plage de
fonctionnement, entre 3 et 25 volts.
Dès que la tension sur la base
du transistor NPN passe la barre de 0,6 volt il se met à conduire et libère la
base de son homologue PNP qui se conduit alors comme une zener. La tension aux
bornes du circuit étant proportionnelle au courant drainé par celui-ci. Comme
le montre le schéma, l’ajustable monté sur la base du premier transistor permet
d’ajuster la valeur voulue.
Le titre
est bien ronflant, mais ne vous méprenez pas. Cette mini alarme pourra servir à
protéger un abri de jardin ou une clôture mais ne saurais en aucun cas
remplacer une alarme agrée. Il est loin le temps où les cambrioleurs se
baladaient avec un grappin et une pince monseigneur. Ils sont devenus plus
subtils. Un fil le long d’une haie ou d’une fenêtre suffit à mettre la puce à l’oreille.
Dans ce cas le voleur n’a plus qu’à couper le fil…ce qui déclenche l’alarme. Il
va donc d’abord le ponter avant de couper…ce qui déclenche l’alarme.
Pour
fabriquer cette attrape, nous allons utiliser un discriminateur à fenêtre. Ce
dispositif ne laisse passer (ou pas) le courant que dans le cas où une tension
appliquée à son entrée est comprise entre deux références + ou - .Le TCA965 est
spécialement conçu pour ça. Tous les brochages sont déjà pontés en interne, de
sorte qu’une poignée de composants externes suffisent à son fonctionnement. On voit
en effet que la coupure du fil d’entrée met la broche Ve du circuit à un
potentiel supérieur à celui de la référence + tandis qu’un pontage met cette
broche à la masse. En gros la table de vérité se résume comme suit :
Vout=0 → V-<Ve<V+
Le circuit
TCA965 est certes pratique par ses branchements internes mais il semblerait qu’il
devient difficile à trouver. Heureusement il existe une alternative. Sachant qu’un
discriminateur à fenêtre se résume à peu de choses près à ceci :
Un LM139 peut nous sortir d’affaire avec une légère adaptation des composants externes.
En ces
temps où le climat et l’économie
d’énergie sont souvent cités à l’ordre
du
jour, il n’est pas vain de surveiller un peu sa consommation en
matière de
chauffage. Toutes les habitations ne sont pas équipées
d’un thermostat central
et on ne pense pas systématiquement à consulter le
thermomètre. D’où l’idée d’un
petit avertisseur discret qui nous avertit quand on passe la barre des
20°. Il
s’agit une fois de plus d’un montage utilisant un tandem
comparateur/déclencheur et oscillateur. On ne change pas une
équipe qui gagne. La
sortie inverseuse du comparateur comprend dans son pont le capteur de
température, une KTY résistance à coefficient de
température positif.
Quand sa valeur dépasse la tension de référence de l’entrée directe, le système bascule et le comparateur voit sa sortie passer à l’état haut, ce qui enclenche l’oscillateur bâti autour des portes logique d’un 4093. La tension de référence est définie par les valeurs du pont qui polarise l’entrée inverseuse. Le premier ajustable sert à définir grossièrement cette valeur tandis que le deuxième, raccordé directement sur l’intégré sert au réglage fin. L’ajustement se fait à l’aide d’un thermomètre d’ambiance en court-circuitant les points a et b. Le circuit doit siffler à la bonne température. Comme l’oscillateur est commandé en tension, sa fréquence de sortie devrait tourner autour de 4,5 kHz pour une alimentation de 5 volts. Le volume peut être ajusté à l’aide du troisième potentiomètre. Il va de soi que ce montage devra être déposé loin de toute source de chaleur parasite.
Le dessin d'un tel circuit est certes superflu. Bon, vous pouvez toujours le garder pour l'intégrer à un autre montage.
Brancher une led est une des choses les plus simples. Il suffit de lui adjoindre une résistance de limitation en courant. Cette approche a un inconvénient, la valeur de cette résistance est dépendante de la tension d’alimentation. Un transistor à effet de champ fournit une alternative. En reliant la grille et la source on obtient une source de courant constant indépendante de la tension de service. La diode de redressement entre la source et la masse est facultative. Elle permet de brancher le montage sur un courant alternatif. Le 50 ou 60 Hz auquel nous sommes habitués ne produit qu’un scintillement à peine perceptible.
En période
d’épidémie, nous vivons plus confinés et en particulier à l’approche de
l’hiver. Ceci a pour conséquence que nous respirons un air plus vicié que
d’habitude. L’aération des habitations est pourtant une chose essentielle même
si on chauffe. Il a été constaté, sans théorie scientifique à l’appui, que les
ions négatifs ont un effet bienfaisant sur note santé. Ce mini dispositif
permet de savoir si notre air est chargé négativement, donc positivement pour
nous. Le capteur est une simple petite plaque métallique qui se charge
naturellement en +ou- . Une charge négative, même minime va rendre la base
d’un transistor plus négative que son émetteur. Il va donc conduire. Le courant
étant infime, il est amplifié par les trois transistors montés comme un triple
Darlington. De la sorte, un faible courant drainé par T1 va permettre à T 3 de
conduire. Ce dernier est couplé à un galvanomètre à bobine dont l’aiguille va
dévier.
Le réglage grossier se fait à l’aide de l’ajustable de 10k, par exemple dans
une salle de bain dont la douche coule. Tout le monde sait que ça fait du bien.
Disons le
tout de suite, ce montage est un gadget qui servira au plus à distraire le
chien.
C’est son fonctionnement qui le rend intéressant. Deux portes Nand d’un 4093 sont montées en multivibrateur astable. Elles offrent en sortie un signal basse fréquence dont la valeur est déterminée par les composants des circuits RC branchés sur les entrées. Les deux autres opérateurs forment un étage de commande pour le buzzer passif. Pas question d’utiliser un résonateur actif à électronique intégrée. Les quatre interrupteurs sont des relais reed. Leurs contacts normalement ouverts se ferment au passage d’un aimant. Selon le ou les interrupteurs fermés le son des oscillateurs va varier. Le montage peut se faire dans un tube en carton, comme un carton à dessin, dans lequel un aimant circulera librement. La fonction des résistances en parallèle sur les capacités est de ne jamais avoir une entrée en l’air même si tous les interrupteurs sont ouverts.
Le but ici
est de construire un mini récepteur de façon à rendre audible les signaux
invisibles d’une télécommande infrarouge. La majorité des commandes utilisent
le protocole RC5. C’est pourquoi le capteur de ce montage est un récepteur IR
de télévision de type TSOP48XX. Vous l’aurez compris, XX est la fréquence de
travail. Sur le schéma, c’est 36 kHz mais il peut servir pour les autres
commandes travaillant entre 30 et 56 kHz. Le niveau de réception en sera
toutefois affecté. Cette fréquence est toutefois trop élevée pour être audible
et c’est le rôle du diviseur 74HC4040. La sortie utilisée est la 0 (broche 9).
Ainsi la fréquence est divisée par deux. Les autres sorties sont aussi
valables, si on désire un son moins aigu. Le signal est ensuite acheminé vers
un classique étage push-pull avant d’attaquer le haut-parleur.
Ce n’est un secret pour personne, la terre est conductrice. Plus elle est humide, mieux elle conduit. Ce qui revient à dire que plus elle est sèche, plus elle est résistante. Partant de ce constat simple, construisons un circuit simple. Il est bâti autour de deux comparateurs dans un même boîtier TLC3702. Le premier est monté en multivibrateur astable et délivre un signal périodique de 2s. Le deuxième est monté en monostable dont l’entrée inverseuse est en partie inhibée par la tension positive issue du pont diviseur. Les impulsions négatives sont déviées vers la masse par les électrodes fichées dans la terre. Les impulsions positives ne sont pas prises en compte. Le réseau RC en sortie du premier oscillateur joue ici un rôle discriminatoire. Quand la terre sèche sa résistance augmente et les impulsions négatives ne sont plus atténuées. Le monostable se déclenche et fournit un signal suffisant pour le buzzer et la led. Grâce au choix de l’intégré et des grandes valeurs des résistances, la consommation totale est négligeable et une pile de 9 volts pourra tenir des mois.
C’est pas
vraiment la galère de construire un mini émetteur de test FM. Surtout que ce
modèle est d’une grande stabilité, puisque piloté par quartz. On l’appelle
oscillateur Clapp du nom de son inventeur. Il est parfois nommé oscillateur
capacitif à trois points Ne cherchez pas le troisième condensateur, c’est la
capacité base-émetteur du transistor.
Voici un petit montage destiné aux malentendants. Il s’agit d’une mémoire de sonnette qui allume une led ou un autre dispositif lumineux quand un visiteur sonne à la porte d’entrée. Une première diode joue le rôle de redresseur simple alternance de façon à charger un condensateur de forte capacité, que nous appellerons C. Quand le bouton de sonnette est actionné, une deuxième diode conduit et à travers un pont diviseur actionne la gâche d’un thyristor qui conduit à son tour. La lampe s’allume et elle le reste grâce au courant permanent qui provient du pôle positif de C. Une fois le visiteur accueilli, une action sur le deuxième poussoir va inhiber le thyristor. Il se bloque et la lampe s’éteint.
Même si la solution n’est pas l’idéal, une led peut remplacer un transistor photo. En effet en présence de lumière, une tension apparaît sur l’anode. Elle peut d’ailleurs être mesurée à l’aide d’un multimètre. Comme cette tension photovoltaïque a besoin d’une impédance de charge élevée, on se sert d’un FET comme tampon. Le modèle importe peu. Cette tension est appliquée sur l’entrée inverseuse d’un comparateur qui tient le rôle de commutateur. Le potentiomètre sert à définir le seuil de commande.
On peut débattre sur l’utilité de ce montage puisqu’un simple interrupteur pourrait faire l’affaire. L’intérêt réside une fois de plus dans son fonctionnement. Les poussoirs à contact normalement fermé ne sont pas monnaie courante et ce circuit permet de les remplacer. Le relais utilisé est un modèle monostable qui colle quand la bobine est alimentée. Comme l’action sur le poussoir 1 est fugitive, il se relâche dès que le contact est rompu. Le circuit se propose de le transformer en bistable. S1 fermé, le condensateur agit comme un court-circuit et le relais colle. Une action sur le poussoir 2 va court-circuiter la bobine et le relais décolle. La led indique que le dispositif est en action.
Remplacer
une ampoule 1,5 volts par une led est une bonne idée si on ne tient compte que
du rendement. L’écueil est l’encombrement. Une led blanche nécessite une
alimentation supérieure à 3 volts. Il faudrait donc tripler le nombre de piles.
Il est facile de construire un élévateur de tension de petites dimensions
malgré la présence de l’incontournable bobine. Elle comporte deux enroulements
sur une mini perle de ferrite. Le plus court servant à la réaction et le plus
long au stockage de l’énergie. Le point central reçoit l’alimentation. Un
déphasage de 180° suivi d’un second provoqué par le transistor, mettent le
circuit en auto-oscillation. Lors de la mise sous tension, le premier
enroulement alimente la base du transistor qui conduit. Le second enroulement
alimente le collecteur avec un léger retard. Le transistor sature ainsi que le
noyau de la self. De fait le potentiel sur la base va chuter et le transistor
bloque. Le noyau décharge son énergie dans la led et le cycle reprend.
Le cœur de
la bobine est un noyau de ferrite miniature. Ses caractéristiques HF importent
peu, puisqu’il s’agit d’une alimentation. Il en va de même pour le fil de
cuivre. Ce dernier est torsadé pour former le point central. Il se raccorde sur
le point double du circuit. Une extrémité forme 5 enroulements raccordés sur la
base du transistor via le réseau RC. L’autre côté forme 14 enroulements
branchés sur le parallèle transistor-led.
Quand un réseau domestique refuse tout accès sur plusieurs
appareils simultanément, le coupable n’est pas bien loin : le modem. Dans
la majorité des cas, une remise à zéro est salvatrice. Encore faut-il que
quelqu’un est la bonne idée de la faire. Si le « sauveur » n’est pas
dans les parages, ce petit circuit va le remplacer. On ne présente plus le
composant principal, un 555 monté en multivibrateur astable. Tant que les
impulsions du modem arrivent sur la gâchette le condensateur de 10µF se
décharge à travers un premier transistor Fet Quand les impulsions cessent le
transistor bloque et après 5 secondes la temporisation démarre. La sortie passe
à l’état bas et le transistor de puissance stoppe l’alimentation du modem
pendant 10 secondes.
Ce montage
peut servir à provoquer la rotation périodique d’un élément à priori fixe comme
un ventilateur ou un sèche-linge extérieur. On pourra utiliser un moteur d’essuie-glaces
de récupération. L’alimentation est fournie par la batterie d’un outil électrique,
comme une perceuse sans fil. Un potentiomètre de 250k sert à définir la pause
entre deux mouvement. Un second permet de régler le temps de rotation. Un
premier contact relais alimente le moteur via le réseau RC 100k/100µF pendant
un temps défini par le potentiomètre. Le second contact décharge la capacité de
470µF. C’est le temps entre deux mouvements. La capacité en parallèle sur la
diode de protection sert de déparasitage pour assurer un fonctionnement fluide.
Le régulateur 7808 n’est pas superflu car il permet de se servir d’une batterie
au choix.
A l’instar
des éclairages à leds, nombreux sont les dispositifs pour qui une mise sous
tension progressive serait la bienvenue. Ceci afin d’éviter le choc ( le fameux
clac dans les haut-parleurs). Le régulateur LM317 se prête plutôt bien à ce
genre de montage. Le potentiomètre permet d’ajuster la tension de sortie
jusqu’à 15 Vmax, à partir d’une source de 18 volts. Cette valeur est courante
chez les adaptateurs secteur pour portables. Avec les composants donnés la
tension maximale est atteinte au bout de 5 secondes. Il est possible de la
rallonger en augmentant les valeurs du réseau RC. Le cavalier de court-circuit
s’avère pratique lors du réglage initial, en inhibant la temporisation.
Personne n’ignore
les risques pour la santé d’inhaler un air trop brusquement chargé en humidité
comme dans une salle de bain, d’où l’utilité d’une ventilation suffisante. Il
va de soi qu’un dispositif actionné manuellement est hors de question en raison
du danger d’électrocution.
Le capteur
de ce montage est un condensateur variable utilisé dans les
dispositifs HF. Sa
capacité varie en fonction de l’humidité ambiante.
Ce qui est d’habitude un
inconvénient va ici servir à faire varier la
fréquence de sortie d’un
oscillateur 555, en le branchant sur les broches de décharge.
Elle passe de
30KHz pour un air sec à 25KHz pour un taux
d’humidité de 100%. En aval on
trouve un double oscillateur redéclenchable. Sa première
sortie est haute tant
que son entrée reste au signal haut fourni par le 555. La
deuxième entrée reste
donc en latence. Quand la fréquence du 555 baisse, la sortie 1
émet des
impulsions sur l’entrée 2 et la sortie 2 passe à
l’état haut. Un premier
potentiomètre couplé à une résistance de 1M
permet de régler l’hystérésis afin
d’éviter que le relais statique ne
« clicote » au abords du seuil de
déclenchement. Un second potentiomètre sert à
ajuster ce seuil.
Ce petit
circuit va se passer de commentaires superflus. Il s’agit de la version
portable de l’alarme moto déjà décrite. Le capteur de mouvement est à nouveau
un interrupteur au mercure. Une action sur l’interrupteur manuel provoque la
charge quasi instantanée du condensateur associé à la résistance de 470kΩ. Le circuit
est amorcé. Un contact du switch mercure enclenche le démarrage de l’oscillateur
pendant 30 secondes, temps de décharge du deuxième condensateur. La diode est
là pour éviter une décharge brutale et un arrêt précoce de l’alarme.
Encore une alarme, celle-ci par coupure d’un faisceau lumineux invisible. Elle se compose donc forcément de deux parties. L’émetteur est un oscillateur 555 produisant un signal de 20kHz sur une période de 10µs. Pendant ce temps les diodes infrarouge LD 271 émettent et drainent un courant de 100mA. La consommation du montage est de 15 mA, ce qui eclu toute utilisation par pile. La portée est d’environ 4 mètres.
Le
récepteur est un rien plus complexe, un rien. Le capteur est une diode photo
BP104 qui devient passante en présence d’un faisceau infrarouge. Ces impulsions
alternatives sont récoltées aux bornes d’une résistance de forte valeur avant
d’attaquer un dispositif d’amplification constitué de deux transistors en
cascade. La fréquence du signal de sortie est de 20 kHz. Un second montage à
transistor élimine la composante négative. Le premier circuit intégré est un
décodeur de tonalité 567. Tant qu’il reçoit la fréquence sur laquelle il est
réglé, sa sortie est nulle et remet constamment à zéro la bascule constituée
des deux premières portes logiques d’un 4001. Le buzzer reste silencieux. Une
absence de signal fait passer la sortie du décodeur à l’état haut et la bascule
active l’alarme. Une action seule sur le poussoir n’aura aucun effet. Il faut
pour arrêter la sonnerie que les deux conditions soient réunies : action
et rétablissement de la liaison.
Le fonctionnement de ce montage est fortement dépendant de la fréquence. Des
points de mesure sont prévus pour diagnostiquer un dysfonctionnement. Le module
devra être alimenté par un bloc secteur de 12 volts stabilisé.
Tout modèle
ferroviaire réduit digne de ce nom possède au moins un passage à niveau. Au fil
du temps les contacts des rails s’oxydent et le passage reste fermé. A l’inverse,
un rail neuf peut donner « trop » bon contact et la barrière va se
fermer brusquement. Les deux situations nuisent bien sûr au réalisme de la
maquette.
Quand le rail contact reste
ouvert, le transistor de puissance est bloqué et il ne se passe rien. Ensuite
le premier rail contact se ferme au passage du train. Le condensateur de 470µF
se charge et T devient progressivement conducteur et la barrière se ferme
lentement. Quand le train passe le deuxième contact, la capacité se décharge et
T revient doucement à l’état repos.
Tout le
monde connaît la loi de Murphy, celle qui dit que lorsque un évènement risque
de mal tourne, cela va forcément arriver au plus mauvais moment. C’est toujours
au moment d’une mesure délicate que le fusible du multimètre vient à lâcher et
toujours selon cette fameuse loi, ce modèle n’est pas disponible. Ce petit
circuit est un limiteur de courant à 500 mA. La résistance de 1,5 ohms provoque
une chute de tension de 0,7 volt sur la
base du NPN qui entre en conduction. Le buzzer fait office de résistance de
forçage pour la grille du FET, de sorte que le courant drain-source ne dépasse
pas 500 mA. N’importe quel FET à canal P fait l’affaire. Pour les amateurs de
calme, le buzzer peut être remplacé par une résistance de 10 Kohms.
testeur de transistor rustique
Voici un
testeur de transistors bipolaire ultra simple et bon marché. Le résultat est
ultra simple aussi, bon ou mauvais. Pour un NPN enfoncé dans le socket de test,
la diode verte va clignoter. Ce sera la rouge pour un PNP. Les deux diodes
clignotantes signifie un court-circuit et rien, une coupure. Le circuit utilisé
est un 4011 à 4 portes NAND. Il est monté en oscillateur fournissant un signal
carré basse fréquence appliqué sur l’émetteur du transistor testé. Dans le cas
d’un NPN, la broche 10 à l’état haut et la broche 4 à l’état bas, le transistor
est bien polarisé et la diode verte clignote. En cas d’inversion de polarité
(PNP) c’est la rouge qui est active.
Les circuits CMOS sont particulièrement prisés pour leur faible consommation. Cela fait d’eux les candidats parfaits pour les montages alimentés par piles .Les oscillateurs restent cependant encore gourmands. La source de courant de celui-ci est un LM334. Sa resistance d’ajustement fixe le courant à 3µA. Ce peu est suffisant pour l’oscillateur à base d’un quartz et quelques composants annexes. Le modèle est très courant et pourra être récupéré sur une montre. Le signal carré est ensuite divisé par un 4060 pour fournir 2Hz. Ce signal ne sera exploitable qu’après une amplification par transistor et revers de la médaille, une inversion.
L’idée de
ce montage est d’utiliser un circuit dédié en premier lieu à l’amplification
audio comme régulateur de tension réglable. Ce type de circuit offre une bonne robustesse
compte tenu de leur dispositif intégré de protection contre la température et
les court-circuit. Le réglage est on ne peut plus simple. On ajuste P1 au
maximum coté 7805. On ajuste P2 sur la valeur maximum souhaitée et on joue
ensuite à nouveau sur P1 pour obtenir en sortie une tension comprise entre
cette valeur et zéro.
Pour un courant supérieur à
1A, le TDA devrait être muni d’un petit radiateur.
Le nom de
ce montage est tronqué. Le titre exact aurait dû être, commande de ventilateur
à capteur distant. Celui-ci n’est autre que la jonction PN d’un transistor,
laquelle est comme chacun sait variable en température. Maxim a sorti un
circuit spécialisé dans ce domaine le MAX6670. Son hystérésis peut être ajustée
à 12°,8° ou 4°. Elle sera de TRIP-8° ou autre selon le choix TRIP elle une valeur
fixée par le constructeur entre 40° et 75° par pas de 5 selon le modèle. La
broche de forçage (5) mise à la masse passe outre le réglage et permet de
démarrer le ventilo à des fins de test. La broche WARNING passe au potentiel de
la masse quand la température est inférieure de 15° par rapport au seuil. Il en
va de même pour la broche OVERTEMP quand la température dépasse de 30° ce même
seuil.
On serait
surpris de l’effet d’un rayon ultraviolet sur certaines surfaces. Outre le
visuel, il y a aussi le côté pratique. C’est fou ce que laisse apparaître cette
lumière sur les billets de banque. Les leds ultraviolets ont besoin d’une
tension de 3,6 volts, ce que les deux piles de l’alimentation ne peuvent
fournir. Le MAX761 est un rehausseur de tension. Il travaille en modulation par
largeur d’impulsion. Il passe d’abord en mode courant fort pour booster la self
et repasse automatiquement en mode faible en vue d’économiser la source d’énergie.
La valeur de la self n’est pas critique, elle peut faire entre 10 et 50 µH.
Elle ne sert qu’au stockage de l’énergie. La fonction de la zener est de
bloquer la sortie en l’absence de charge.
Le
bricolage que voici va permettre de commander un moteur à courant continu à
aimant permanent. Le type de petit moteur que l’on peut récupérer dans les
anciens magnétophones à cassettes. L’idéal dans ce cas est de disposer pour l’alimentation
du moteur d’une commande à largeur d’impulsion. Le 40106 est monté en
multivibrateur astable avec un rapport cyclique réglable dans une large plage indépendamment
de la fréquence.
On sait que
la période d’un astable est définie par la relation : T= (Ra+2Rb)*C
Ici les
valeurs Ra et Rb sont définies par les positions haute et basse du potentiomètre.
C étant la capacité de 39nF. Un premier transistor va amplifier le signal de
sortie de façon à fournir un courant suffisant pour le transistor de puissance.
Si on s’en tient à un moteur de magnétophone, voire magnétoscope, le courant
drainé par le 2N3055 n’est pas suffisant pour justifier l’emploi d’un
radiateur.
Le cadran
est facultatif. Il sert de jauge pour les batteries.
L’inconvénient
avec les alarmes auto, c’est qu’elles sont parfois si discrètes qu’on ne les
entend pas quand la voiture est garée au pied d’un immeuble. D’où l’idée de
booster un petit peu en actionnant en même temps le klaxon.
Quand l’alarme est désactivée,
T1 (le premier transistor FET) est conducteur parce qu’elle délivre un signal
haut sur la grille. Par conséquent T2 est bloqué. En cas d’activation, ce
signal devient bas et T1 bloque. T2 reste lui aussi bloqué pendant 15 secondes,
le temps de charge du condensateur de 470µF. Après T2 conduit et active la
bobine de Re1. Le contact de celui-ci va activer Re2 et acheminer le courant de clignotement
des feux vers le klaxon. Une fois l’alarme au repos, T1 peut à nouveau conduire
et le condensateur se décharge rapidement.
Chaque
amateur d’électronique possède un
multimètre, mais un fréquencemètre c’est
déjà
plus professionnel. Il est pourtant utile de connaître la
fréquence d’un
signal, qu’il soit ultra ou subsonique, donc inaudible.
Qu’à cela ne tienne,
voici un montage pour les petits portefeuilles. Un 555 et un
74HC14,c’est pas
trop dur à trouver.
On trouve
en entrée un condensateur polyester de 470nF chargé de bloquer toutes les
composantes continues qui pourraient se trouver au pont de mesure. Une seconde
protection est offerte par les deux diodes en opposition. Elles ont pour rôle
d’envoyer à la masse tous les signaux alternatifs de plus de 1,5volts, afin de
protéger la base du transistor. Sur le collecteur on peut récupérer des signaux
pulsés d’une amplitude de 5 volts. Ceux-ci étant fournis par le régulateur
monté en aval de l’alimentation. Les impulsions sont alors traduites en signal
carré par deux inverseurs. Le couple d’inverseurs suivant se charge de le
nettoyer. Le temporisateur 555 va alors générer un carré cyclique dont la durée
est proportionnelle à la fréquence du signal d’entrée. A la sortie un nouveau
couple d’inverseurs s’occupe d’un dernier nettoyage. Le prélèvement se fait sur
le trimmer de 1k afin de charger l’électrolytique de 10µF. C’est aux bornes de
ce dernier que l’on retrouve la valeur à applique au multimètre. Un commutateur
double permet d’effectuer la mesure sur 5 échelles avec une précision de 100mV.
La plupart
des semi-conducteurs à trois électrodes peuvent
être testés en mode statique à
l’aide d’un ohmmètre. Quand le nombre de composants
est important, cette
méthode devient vite une corvée. C’est
l’idée d’un testeur rapide à bon
marché.
Il est construit autour d’un quadruple interrupteur digital 4066.
Une action
sur le bouton de test et un voyant à led suffisent pour
visualiser l’état du
transistor (ou dérivé) testé. Le 4066 ne
fournissant que quelques milliampères,
on lui adjoint un relais relié directement à
l’alimentation. Le premier contact
de celui-ci va servir au test des transistors uni jonction, le second
aux
triacs et thyristors. Comme il est préférable de tester
les UJTs en mode
dynamique, on a recours à un oscillateur 2Hz en dents de scie.
Comme il est
issu d’un pont RC, il est trop bref pour être
exploité. Le rôle du 555 monté en
monostable est de l’allonger. Dans la section triac, la
résistance en parallèle
sur la led est indispensable pour le courant de maintien. Encore une
chose
concernant cette section : le test d’un triac a besoin
d’être validé après
une brève coupure de l’alimentation, afin de
réinitialiser le composant.
Vu la
grande difficulté de trouver les socquets prévus pour transistors ; il a
fallu se tourner vers les barrettes tulipes comme alternative. Il n’y a pas de
problème avec les petits et moyens modèles. Au-dessus des boitiers de type
TO220, cela se corse. Pour les gros modèles comme les TO3, il faudra recourir à
la méthode de test classique.
L’idée de
ce montage vient d’un enseignant qui a tenu à démontrer de façon visuelle le
principe physique de la corde vibrante.(voir info)
Le cœur du circuit est la
version double du circuit intégré le plus populaire du monde, à savoir un 556.
Il permet de piloter une led comme flash, se passant ainsi d’un stroboscope à
tube, encombrant et onéreux. La première moitié est montée en astable, le
potentiomètre servant à ajuster la fréquence des flashs. La seconde partie est
montée en monostable. Le pont RC sur la sortie engendre une impulsion étroite. C’est
la partie négative qui à travers la diode réenclenche l’astable. La chute de
tension aux bornes de 3 résistances de faible valeur associée à celle de la
BAT42 suffit à rendre le BC546 conducteur limitant ainsi la tension de commande
de la grille du transistor de puissance. Il sert lui de source de courant
constant pour la led. Pour achever la démonstration, un haut-parleur permet d’écouter
la fréquence des éclairs. La présence du BC639 comme tampon est nécessaire, le
556 n’étant pratiquement plus décliné qu’en version CMOS.
Dans une
batterie de voiture ou de moto, se produit une réaction chimique qui fournit le
courant quand elle se décharge. Le plomb d’une électrode et le dioxyde de plomb
de l’autre réagissent au contact de l’acide sulfurique, produisant de l’eau et
du sulfate de plomb. Sous l’effet du courant de charge le processus est
inversé. Hélas au fil du temps, cette deuxième transformation devient
incomplète. Le sulfate de plomb se fixe sur les électrodes et comme il est
mauvais conducteur, la résistance de la batterie augmente jusqu’à rendre la
charge impossible.
Une étude américaine démontre qu’il
possible de casser les cristaux de sulfate par ionisation à l’aide de brèves
impulsions de forte intensité. Le principe du montage ci-dessus est celui d’une
alimentation à découpage de type rehausseur. Le 555 monté en astable fournit
les impulsions sur la grille d’un transistor FET de puissance. Quand il bloque,
un condensateur de 100µF se charge à travers une self de 1mH. Quand le FET
conduit, le condensateur se décharge brutalement dans une deuxième self de 22µH.
Comme T se bloque à nouveau très rapidement, le courant est forcé de traverser
la batterie par l’intermédiaire d’une diode Schottky.
Quand aux sceptiques, il leur
suffira de comparer le prix d’une batterie neuve au coût de ce petit gadget
pour vouloir tenter l’expérience.
Dans
quelques cas de figure assez rares, on doit pouvoir faire fonctionner un appareil
sous 24 volts à l’aide d’une seule batterie. Ce modeste convertisseur ne
fournit que 36 watts mais il est très stable avec un rendement de 90%. Le
commutateur est un transistor FET de puissance. Sa capacité d’entrée est assez
élevée. Le montage push-pull de commande est constitué de transistors HF (duo
BF451-454) ce qui permet au FET d’entrer en saturation et de bloquer rapidement.
Le passage par la diode Schottky BAT45 l’accélère encore. Le signal de
commutation provient lui du vibrateur formé par les deux transistors HF BF 494.
Enfin le couple de BC557 se charge de stabiliser la tension à 24 volts. La self
de 65µH est un modèle antiparasite standard. L est une bobine à air de 10mm de
diamètre constituée de 25 spires de cuivre de 0,5. Elle a la charge d’éliminer
les sources HF extérieures.
Nombre de multimètres numériques haut de gamme sont équipé d’une interface RS232 permettant de les raccorder à un ordinateur sur lequel les données pourront être traitées. Ce qui ne pose pas de problème avec un pc de bureau est plus délicat avec un portable. En effet le niveau de l’interface série n’est pas suffisant pour l’appareil de mesure. Le circuit MAX 232 va donc convertir les signaux Tx et Rx à la norme TTL, soit 10 volts. Ce niveau est plus que suffisant pour le multimètre. L’alimentation du module pourra éventuellement être récupérée sur un port usb.
C’est joli
de voir les oiseaux migrateurs tournoyer dans le ciel avant de prendre leur
envol vers le sud. Quand ils décident de s’arrêter quelque part, ils laissent
après leur départ des traces moins agréables. Sans faire de mal à ces petits
volatiles, cet épouvantail électronique devrait les convaincre d’aller se
reposer et faire leurs besoins ailleurs. Le circuit génère un train
d’impulsions dont la longueur la répétition et la structure sont ajustables.
Elles attaquent un tweeter piézoélectrique par le biais d’un transistor et
d’une source de tension réglable. La pression acoustique du tweeter choisi
atteint presque 100 décibels. Cette puissance est forcément désagréable pour
les oiseaux. Le commutateur DIP à 8 positions permet 256 variantes du signal.
Même si toutes ne sont pas exploitables, cela sert à éviter une accoutumance. Le
circuit RC muni d’une résistance variable sert à piloter l’oscillateur intégré
au 4060. En bref le transistor BC517 conduit quand la sortie 7 ainsi que celles
associées au commutateur sont à l’état haut.
Ce petit
appareil pourra servir à tester le raccordement d’une prise électrique et
visualiser sur quelle broche se trouve la phase. C’est pratique pour réaliser
un va et vient. Il pourra être monté dans un boitier secteur, ce qui permet de
se passer de cordons. La couleur des leds n’a aucune importance. Elles doivent
s’allumer toutes les deux une fois le testeur dans la prise. La fermeture du
poussoir avec la terre va éteindre une des deux leds. Celle restante indique la
phase. Les trois résistances en série vont provoquer une chute de tension de
+/- 77 volts chacune. Leur puissance doit être de minimum 2 watts.
A l’aide de
ce montage, on pourra rapidement savoir si une led est de type faible consommation
ou haut rendement. Les leds faible consommation sont relativement lumineuses
sous un courant de quelques milliampères tandis que les hauts rendements ne
brille qu’à partir de 10 mA, voire plus. Ce qui peut sembler un détail à son
importance quand plusieurs diodes composent un même montage. L’effet visuel de
luminosités différentes est souvent dérangeant.
Le testeur est une source de
courant ajustable qui fournit entre 0 et 20mA à travers une ou plusieurs leds
en série. Avec une tension d’alimentation de 9 volts on pourrait en principe
tester 4 diodes rouges simultanément. Le circuit ne comporte que 3 points de
test parce que les leds d’autres ont un seuil plus élevé. Dans le cas des leds
blanches, seules 2 diodes peuvent être testées simultanément.
Le circuit est comme déjà dit
une source de courant. L’ampli OP va comparer la tension présente sur la
résistance d’émetteur du transistor avec celle de l’ajustable sur la broche directe.
La base du transistor se trouve sur la sortie de l’AOP via un pont diviseur
chargé de maintenir le courant collecteur-émetteur dans une fourchette sûre. La
zener 4,7 a pour but de rendre la tension présente sur le potentiomètre
indépendante de la tension de service. A chaque broche de test est associée une
zener 3,3. Leur fonction est double. Une led retirée du circuit n’empêche pas
la suivante de s’éclairer et elles protègent également d’une inversion de
polarité
Le stress
est quelque chose de difficile à définir et encore plus à quantifier. Les
réactions corporelles engendrées par un stimuli sont-elles mesurables. Le pouls
au repos varie entre 50 et 100 battements par minute. La variation du flux
sanguin peut être mesurée électriquement par deux électrodes. Ce qui dans notre
cas est évidement exclu. Comme illustré, une pince équipée d’une diode IR et d’un
capteur sert à mettre en évidence par transillumination les variations du flux
sanguin. Il circule 30 mA dans la led IR. Les fluctuations légères traversent
un filtre passe-haut (sur broche 3) qui élimine la dérive lente. Un filtre
passe-bas (entre 2 et 1) sert à contre les perturbations haute fréquence. La
deuxième partie de l’ampli OP est similaire mais amplifie 500x. Le
potentiomètre sert à régler l’amplification totale. La sortie du deuxième ampli
OP commande deux transistors bipolaires. La led montée sur le premier va clignoter
au rythme du flux sanguin du doigt ou de l’oreille, là où la pince est fixée. Le
temporisateur 555 sert à visualiser les hyperfréquences. Le deuxième bipolaire
court-circuite le condensateur de 2,2µF quand la première led est allumée. Le
temporisateur est réinitialisé, la broche 3 est donc au niveau haut et la led
coté masse s’allume. Quand cette led s’éteint le condensateur charge. Si le
laps de temps est suffisant pour que la valeur à ses bornes atteigne 2/3 de la
tension d’alimentation, le 555 bascule. La diode coté masse s’éteint et celle
coté alim clignote brièvement. Tant qu’elle clignote, le rythme cardiaque est
lent. Le condensateur de 2,2µF et la résistance associée sont choisis pour que
la verte s’éteigne à partir d’un pouls de 100.
Les
doubleurs d’impulsions sont en général des circuits complexes et critiques.
Celui-ci fait heureusement exception. Le 4538 est un monostable qui génère une
impulsion à chaque flanc montant ou descendant de chacune de ses deux entrées.
Elles possèdent leur propre condensateur de couplage relié à l’impulsion
d’entrée. Une réaction n’est toutefois possible que si une entrée est active
pendant que l’autre ne l’est pas.
Le 4538
étant redéclenchable, l’impulsion se sortie est prolongée par le réseau RC
100k/1nF. L’interconnexion des deux sorties, via une résistance, force au repos
chaque entrée de déclenchement à un niveau de non-activité. Vu que, pendant la
durée de l’impulsion, l’autre entrée est attaquée par un niveau actif, cette
façon de faire inhibe la « réenclachibilité ».
Quand on expérimente avec des amplis opérationnels, il
est souvent nécessaire d’avoir recours à une alimentation à deux tensions
symétriques. Le montage présent permet de transformer une alimentation simple
en double. Il crée électroniquement un point milieu à la moitié de la tension
d’alimentation qui servira de référence de masse. Le principe est celui d’un
ampli non inverseur tamponné par deux transistors de puissance. Cette approche
permet de fournir quelques centaines de milliampères. L’inversion de phase du
circuit tampon implique que la ligne de rétroaction doit être reliée à l’entrée
non inverseuse du CA3140. Celui-ci se satisfait d’une plage d’alimentation
vaste allant de 4 à 36 volts.
Il n’est pas toujours nécessaire de
disposer de circuits
intégrés spéciaux pour engendrer une tension
négative. 5 transistors universels
permettent de le faire à condition de disposer d’un signal
d’horloge de 1 kHz.
Un tel générateur a d’ailleurs déjà
été décrit, tout en composants discrets lui
aussi. Durant le niveau haut de l’impulsion, T1 et T2 appliquent
la tension d’entrée
à leur condensateur associé. T5 conduit et bloque T3 et
T4. Durant le niveau
bas, T5 est bloqué et T3 et T4 conduisent. La tension de charge
se partage donc
entre les deux condensateurs. Comme le pôle positif du
deuxième est à la masse,
le pôle négatif acquiert une tension négative. Il
est impératif que la hauteur
de l’impulsion soit au moins égale à la tension
d’entrée, sinon T1 ne sera pas
commuté.
Le courant de démarrage de certains circuits à courant
continu est parfois si élevé qu’il surcharge l’alimentation à tel point qu’elle
est incapable d’atteindre son régime de travail.Le limiteur que voici élimine
cet effet. Quand la tension est appliquée, le mosfet est d’abord bloqué parce
que le condensateur n’est pas encore chargé.la résistance sur la grille permet
une charge progressive. Après un certain temps la tension grille-source est
dépassée et le transistor devient conducteur. Ce seuil est de +/- 20 volts pour
un BUZ 20. Si la tension d’alimentation dépasse cette valeur, une zener devra
être utilisée. La diode standard sert à décharger la capacité lorsque l’alimentation
est coupée. Le limiteur redevient immédiatement prêt à l’emploi.
Ce montage assure
un allumage automatique des feux de croisement et de stationnement dès que le
moteur tourne. Il fait aussi en sorte que les premiers s’éteignent dès que vous
allumez les phares. Quand le moteur tourne, l’alternateur fournit une tension
de 14 volts ramenée à 5,6 volts par une diode zener. Un premier transistor va
entrer en conduction. Le courant amplifié va s’écouler vers la masse en passant
par la base du transistor BD241, qui va lui-aussi conduire et actionner le
relais. Quand on passe en feux de route, c’est le deuxième transistor qui
conduit, ce qui bloque le 241 et provoque le décollement du relais. Lors de la
coupure des feux de route, on revient à la situation précédente. Les diodes
5408 provoquent l’allumage des feux de stationnement dans les deux cas de
figure.
Voici un circuit qui permet de charger un accu à l’aide d’un
panneau solaire. Pour faire simple, il s’agit d’un oscillateur, un élévateur de
tension et d’un régulateur. La première partie du 40106 joue le rôle de tampon
pour que l’oscillateur ait une charge légère et constante pour garder la
fréquence relativement stable. Quand la sortie est à l’état haut, le transistor
associé conduit et un courant parcourt la self où l’énergie est stockée. A
l’état bas, le transistor bloque et la bobine restitue l’énergie qui va charger
le condensateur de sortie et éventuellement la batterie. Pour contrer un
dysfonctionnement du 40106, toutes les entrées des portes non utilisées doivent
être mises à la masse.
Imaginez qu’un orage ou une perturbation électrique brève
vienne à ouvrir la porte du garage ou un autre dispositif à télécommande.
L’idée est certes déplaisante. Grâce à ce circuit d’appoint, la commande ne
réagit que lorsque la pression sur la télécommande atteint une seconde. Le
montage est polyvalent et peut donc servir à bien d’autres choses.
La porte NAND C est au cœur du
circuit. Sa sortie (qui suit l’inverseur D) ne passe au haut que lorsque les
deux entrées s’y trouvent. Le transistor associé devient conducteur quand le
circuit est activé. Par conséquent, la sortie de A et la broche 8 de C passent
à l’état haut. Si on force l’autre entrée de C au niveau bas pendant un certain
temps, le signal d’activation ne parviendra à la sortie qu’après cet
intervalle. Pour réaliser ce verrouillage temporel, on fait appel à une bascule
monostable. Quand le circuit est actif, le flanc positif à la sortie de A fait
passer brièvement le deuxième transistor à l’état conducteur. Cela active le
temporisateur.
C est déverrouillé quand le
temporisateur engendre un niveau bas à la fin du délai défini par la résistance
10k et le condensateur 22µF. Ce délai peut être modifié par l’utilisateur en
modifiant ces valeurs. La formule pour un monostable se trouve dans la rubrique
info. Vous pouvez vous simplifier la vie en utilisant le classeur CALCULS
disponible en téléchargement.
Si
vous êtes amateur de randonnées à vélo, vous avez sans doute déjà pensé à
récupérer le courant de la dynamo pour recharger un baladeur ou l’indispensable
téléphone. L’emploi d’un régulateur à découpage rend la chose facile et peu
couteuse. La tension est redressée par un pont à diodes Schottky parce que leur
chute de tension n’est que la moitié de celles des diodes au silicium
classiques. Le brochage du circuit intégré est l’application standard de la
fiche technique de Linear Technology.